Cette vente a ceci de remarquable que toutes les catégories de spiritueux fins s’y défendent à merveille. Chartreuse et sa rarissime édition Marseille. Le rhum avec Velier sous toutes ses coutures, un festival Caroni et une suite de Favorite. Sans oublier le whisky bien sûr, aux États-Unis avec Bitter Truth par exemple, mais aussi en Écosse et au Japon où tous les acteurs les plus prometteurs se sont donnés rendez-vous. Du côté des eaux-de-vie de vins, retrouvez de vénérables millésimes de cognac.
Tout d’abord, qu’en est-il des pays ou whisky s’écrit avec un “e” ? Les États-Unis jouent l’un de leurs plus beaux atouts : The Bitter Truth 24 ans, Rye de la distillerie Bernheim sélectionné chez Willet par The Bitter Truth, embouteilleur allemand. Blanton’s est également de la partie avec quelques single casks sortis du légendaire Warehouse H.
L’Irlande place Midleton à l’honneur avec un formidable 26 ans pour le 175e anniversaire de la distillerie, accompagné de quelques éditions Very Rare.
Le Japon sort également le grand jeu. Suntory en prime à l’occasion de leur 100e anniversaire, notamment via le retour sur Fine Spirits Auction du Yamazaki 1993 Elephant, LMDW et la version 25 ans. Nikka est présent avec des références plus accessibles : Taketsuru d’un côté et les single malts Yoichi et Miyagikyo de l’autre, et notamment la gamme Discovery qui met en avant l’influence du bois, de la tourbe ou des levures. De nombreuses éditions de Chichibu sont proposées à la vente, des singles cask LMDW aux éditions limitées comme Chibidaru, On the Way, IPA ou encore The First 10, très recherchées.
N’oublions pas les belles endormies, Hanyu Final Vintage par exemple ou Karuizawa Vintage Label 1978 et 1979.
Les distilleries fermées sont également présentes pour défendre l’Écosse avec le triptyque Brora, Port Ellen, Rosebank sur des éditions officielles. Côté distilleries “fumantes”, les grands noms sont aux rendez-vous : Ardbeg, Bowmore, Clynelish, Dalmore, Glendronach, Laphroaig, Lagavulin sans oublier les reines de la discipline : Macallan et Springbank.
Moins attendu mais non moins intéressant, un honorable Captain Burn’s 1938 sera présenté à la vente.
Les single malts ne sont pas les uniques représentants écossais, Compass Box et le maître assembleur John Glaser sont figurés ici par des éditions rares aux noms évocateurs : Circle, Phenomenology, Hedonism Quindecimus, This Is Not A Luxury Whisky, Myths & Legends, Tobias & The Angel, The Lost Blend, Delilah’s, etc.
Du côté du rhum, Caroni trône avec plusieurs dizaines de flacons présentés dans diverses gammes : Velier Release, Employees, gamme classique ; et d’autres embouteilleurs : L’Esprit, Silver Seal.
Velier brille également par la diversité des flacons à la vente : Rhum Rhum, Papalin, Habitation, Hearts Collection, Foursquare, House of English Harbour, Bielle et Demerara pour parfaire le tout.
Ce n’est pas le seul embouteilleur italien, cependant, représenté par la vente : Silver Seal, cité plus haut pour Caroni, se démarque avec des embouteillage de Foursquare, Trinidad, Uitvlugt, Enmore, Bellevue ainsi que quelques grands malts.
Les rhums français, toujours plus représentés sur Fine Spirits Auction, sont au rendez-vous, La Favorite en fer de lance avec près d’une vingtaine de flacons à la vente. J.M. et Clément sont également de la partie à travers de vieux millésimes (1986, 1970) ainsi que quelques flacons à potentiel de Neisson.
Sans quitter l’Hexagone, le meilleur reste peut-être pour la fin : Chartreuse qui illustre cette vente avec une édition des plus confidentielles et donc recherchées, la Chartreuse Marseille 1921-2021 est limitée à 760 exemplaires, des bouteilles réalisées en verre soufflé.
Ce n’est cependant pas la seule eau-de-vie française d’exception : les grandes maisons cognaçaises sont présentes sur Fine Spirits Auction (Martell, Remy Martin, Hine, Hennessy, etc). La surprise vient cependant d’un acteur plus confidentiel : Eschenauer & Cie avec de vénérables millésimes : 1825, 1830 et 18968.
À vos enchères !